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le crâne de l’homme dans la main de l’homme le corps un tronc sans tête assis par là à peine capable d’osciller de droite à gauche de gauche à droite un crâne rictus aux lèvres essuie avec ses mains la saignante transpiration
...
des boîtes encore des boîtes des boîtespour se déplacer de a à b
(tous les tracés de a à z et surtout au delà préexistent à l‘infini)
pour
se stocker sous toutes les formes possibles - le cerveau humain regorge d’imagination, c’est affolant -
s’auto-baiser la gueule même
quand ça (ne) sert plus à rien des boîtes quand
on est mort
pour se donner un genre quoi
pour la richesse intérieure, la caresse
au dehors - pour l’identité
des boîtes pour se définir pour
correspondre
à tel ou tel format pour être conforme voire juste
dans sa consommation de lui-même le genre humain
...
des bouts de soi nous reste t-il entre lesdents
revers méchants et dents
méchantes
ne rien craindre plus que
son humanité faillible même
ouvrir la bouche et s‘emplir les poumons
d’un air proprement matériel et sien cet air jusque où jusque
quand des bouts de chair à l’épicentre
abreuvent le cannibalisant
...
le monstre en coulisse de chacun est
l’
extraordinaire de chacun
plus grand plus digne et terrible plus terrible et digne
lorsqu’on est le même
il est au delà
il existe par tout le monde mais il se tait
longtemps
dans sa boîte de pandore
(
à toi qui devrais attendre qu’on te demande ton avis
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