Nous sommes des enfants du désespoir. La poésie sans arrêt recommence l’amour et la mort et se fait naître en nous faisant naître. Ce poète écrit une poésie brute et maudite. Une poésie de subversion des valeurs. Sa poésie est toute sa vie et toute sa mort.
Une poésie pourtant travaillée depuis les origines de la poésie mais avec ses bombes de folie c’est-à-dire de vie. Irrécupérable et irremplaçable. Ce poète a un métier mis au service de la malédiction.
Tout poète sait ce qu’est l’amour car la poésie est le lieu même de la contradiction où se joue une dialectique entre le possible et l’impossible. C’est le poème qui en surgit. Un amour-chair pour un poème-chair.
La poésie reste un érotisme, c’est-à-dire un amour. Elle est le véritable amour qui désaime et déserte. « Le poème est l’amour réalisé du désir demeuré désir. » dit René Char.
Il y a quelques temps, ce poète a traversé mon désespoir en même temps j’ai traversé le sien. La poésie est une définition de l’amour. Comment faire cohabiter les définitions ?
Le poète ne peut être aimé que du poème. Celui qui n’écrit pas de poèmes est incapable d’aimer.
C’est pour cela que le poème est un inceste. Entre celui qui l’écrit et sa mère, la poésie. Puis une mise à mort pour désirer l’autre.
Le vrai poème d’amour questionne l’impossible « une prière qui tue le dieu absent qui tue son absence ».
ismael est le poète qui pose un couteau près d’une moitié d’orange. Il dit : « même morte tu ne veux pas mourir », « ta langue tombe enceinte de mon enfant ». Il dit : « écrire c’est être déjà mort ». Il dit : « c’est la mère qu’il faut tuer et désirer le père »…
La poésie devient poésie lorsque ce qui se dit n’a pas été dit.
Des fragments de sang ici pour une prière lucide à l’impossibilité d’aimer. Un poème d’amour pour une anthologie de l’amour.
Une poésie pourtant travaillée depuis les origines de la poésie mais avec ses bombes de folie c’est-à-dire de vie. Irrécupérable et irremplaçable. Ce poète a un métier mis au service de la malédiction.
Tout poète sait ce qu’est l’amour car la poésie est le lieu même de la contradiction où se joue une dialectique entre le possible et l’impossible. C’est le poème qui en surgit. Un amour-chair pour un poème-chair.
La poésie reste un érotisme, c’est-à-dire un amour. Elle est le véritable amour qui désaime et déserte. « Le poème est l’amour réalisé du désir demeuré désir. » dit René Char.
Il y a quelques temps, ce poète a traversé mon désespoir en même temps j’ai traversé le sien. La poésie est une définition de l’amour. Comment faire cohabiter les définitions ?
Le poète ne peut être aimé que du poème. Celui qui n’écrit pas de poèmes est incapable d’aimer.
C’est pour cela que le poème est un inceste. Entre celui qui l’écrit et sa mère, la poésie. Puis une mise à mort pour désirer l’autre.
Le vrai poème d’amour questionne l’impossible « une prière qui tue le dieu absent qui tue son absence ».
ismael est le poète qui pose un couteau près d’une moitié d’orange. Il dit : « même morte tu ne veux pas mourir », « ta langue tombe enceinte de mon enfant ». Il dit : « écrire c’est être déjà mort ». Il dit : « c’est la mère qu’il faut tuer et désirer le père »…
La poésie devient poésie lorsque ce qui se dit n’a pas été dit.
Des fragments de sang ici pour une prière lucide à l’impossibilité d’aimer. Un poème d’amour pour une anthologie de l’amour.
Serge Pey
2 commentaires:
Le désir, en voulant faire jouir le poème fait survivre cette nécessité d'aimer. A aimer?
C'est la seule certitude qui fasse front au sentiment d'impossibilité.
N'est-ce pas touchant dîtes...Tout ce papier, ces feuilles...c'est caractères...Touchant, caressant,bruissant! .Org!
"Ces" caractères, pardon.
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